LOIRE ALTITUDE

Sommaire du dernier numéro

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La tête et les jambes

Sacré champion de France de trail long en 2023, Baptiste Chassagne enchaîne les performances de haute volée. Cette année, il veut écrire une nouvelle page de sa belle histoire. Portrait d’un homme passionné et passionnant.

L’ultra trailer Baptiste Chassagne, 30 ans, a grandi entre Lyon et Saint-Étienne mais son coeur bat pour le vert. Le vert de l’ASSE, dont il est fan depuis son plus jeune âge, et celui des grands espaces qu’il aime arpenter.

Après une alternance chez Rossignol et son diplôme de Sciences Po Paris en poche, le citadin s’installe à Combloux en Haute-Savoie où il mène de front ses carrières sportive et professionnelle. En 2018, il commence à courir dans une démarche de performance et crée son agence de communication 40 BPM, en référence à la fréquence cardiaque des athlètes de haut niveau.

 

« J’aime repousser mes limites dans tous les domaines,
je cherche toujours à progresser, cela me permet de grandir en tant qu’homme. La communauté trail m’a tout de suite plu. C’est un univers bienveillant et exigeant à la fois. »

Des résultats 2023 au sommet

Fier de ses racines, il revient régulièrement dans la Loire où vit toujours sa famille. « Ici, les gens sont chaleureux et bienveillants. Ils ressemblent à mes grands-parents. » L’athlète rejoint le Jogging Club de Véranne en 2023 : « Ça fait sens avec mon histoire. J’ai eu un vrai feeling avec les licenciés et en particulier le président, Yannick Le Naour ».

Cette même année, il devient champion de France sous les couleurs de son nouveau club. Une victoire qui sonne comme « une consécration ». Puis il décroche le titre de champion du monde par équipe et une belle 10e place à l’Ultra Trail du Mont Blanc (171 km et 10 000 m D+) pour sa première participation. On ne l’arrête plus !

Ses spots ligériens préférés ? Le Pilat évidemment, « beau et singulier avec ses chirats, ses chemins roulants techniques et ses couleurs exceptionnelles. Un condensé de ce que j’aime. » Et les monts du Lyonnais, assurément ! « C’est le terrain de jeu de ma course de coeur, la SaintéLyon. » Après une 4e place en 2021 et deux podiums (3e en 2022 et 2023), ce bourreau de travail qui s’entraîne jusqu’à 30 heures par semaine, rêve de gagner l’épreuve reine de 78 km. « Je participerai jusqu’à ce que je la remporte ! » Cette année pour la 70e édition ?

Superstition

« À chaque fin de course, j’embrasse mes
avant-bras pour remercier mon corps de
me permettre de vivre tout ça. »

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